Zen au quotidien : les Anciens avaient déjà tout inventé !

Aujourd’hui, le bonheur est devenu une véritable injonction sociale. Il faut jouir, profiter, être heureux tout le temps. Une vision un peu erronée de l’épicurisme, non ? Ce courant philosophique n’échappe pas aux clichés : on l’associe à la froideur, à l’égoïsme, voire à l’indifférence. Mais en réalité, il est bien plus que cela.

Il faut viser le meilleur corps possible – non par vanité, mais parce qu’il est notre seule véritable demeure. Il faut en prendre soin pour optimiser nos capacités.

Epicure de rappel 

Etre épicurien n’est pas vivre vos passions sans entraves. En réalité, Épicure prônait l’ataraxie, c’est-à-dire l’absence de trouble. Avant toute action, il faut en mesurer les conséquences. Une véritable arithmétique des plaisirs qui rappelle que l’excès est rarement une bonne idée. De la mesure en toute chose disait-on souvent autrefois…

Être stoïque sans être de marbre

Quand au stoïcisme ce n’est pas avoir un coeur indifférent. Ce courant philosophique naît au IVe siècle avant J.-C. sous l’impulsion de Zénon de Kition. L’une des figures phare de cette pensée est Épictète, un esclave devenu penseur influent de l’époque romaine. Son manuel, encore largement lu aujourd’hui, n’est pas un manifeste pour devenir un bloc de glace, mais un guide pour observer ses émotions et choisir comment y réagir. Ce n’est pas la suppression des émotions, mais la maîtrise des excès – autant du côté du plaisir que de la douleur morale. 

Tendre vers la sagesse, sans jamais oublier qu’elle est impossible à atteindre. Faire de son mieux, chaque jour.

36 pages. Pas plus pas moins pour le manuel d’Epictète. Mais quelle claque ! Un véritable coup de foudre intellectuel vous guette. Un couteau suisse pour la vie quotidienne car chaque phrase est une leçon actionnable. L’objectif ? Tendre vers la sagesse, sans jamais oublier qu’elle est impossible à atteindre. Faire de son mieux, chaque jour. 

Le stoïcisme ne néglige pas non plus le corps. Selon Marc Aurèle, un autre stoïcien, il faut viser le meilleur corps possible – non par vanité, mais parce qu’il est notre seule véritable demeure. Il faut en prendre soin pour optimiser nos capacités. Aurèle compare la vie au feu : obstacles, erreurs et épreuves nourrissent notre flamme intérieure, nous rendent plus résilients. Vous verrez, le stoïcisme pourrait vous changer en profondeur !

Retrouvez notre Top 10 des livres sur le stoïcisme d’hier et d’aujourd’hui par ici !

Retour à tous les posts

Commentaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *