Les dirigeants de petites entreprises portent souvent leur activité à bout de bras, quitte à en oublier leur propre bien-être. Entre la pression quotidienne, les responsabilités multiples et le manque de temps, le propre santé devient un sujet relégué au second plan. Pourtant, les effets du stress, de la fatigue et des troubles physiques se font sentir chez eux, avec des répercussions directes sur leur efficacité et sur la croissance de leur entreprise. Il est essentiel de s’interroger sur la manière dont ces chefs d’entreprise peuvent mieux prendre soin de leur santé sans sacrifier leur activité.

74 % des dirigeants renoncent à consulter un médecin par manque de temps, plaçant leur activité au-dessus de tout

Se sacrifier pour l’entreprise

Les dirigeants de petites entreprises, notamment celles de moins de 20 salariés, sont souvent les premiers à sacrifier leur santé pour le bien de leur entreprise. Une étude récente menée par la Fondation MMA et Opinion Way révèle que 74 % des dirigeants renoncent à consulter un médecin par manque de temps, plaçant leur activité au-dessus de tout. Pourtant, ce choix a des conséquences sérieuses sur leur bien-être physique et mental. 

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Ah, la flemme… Cette sensation qui nous pousse à rester immobiles alors que notre raison (et à défaut notre montre fitness connectée !) nous indique qu’il est vraiment temps de se mettre en mouvement. Mais pourquoi avons-nous si souvent envie de ne rien faire, s’agit-il d’une faiblesse personnelle, d’un défaut à combattre absolument ? Rien de tout cela. Selon la science, c’est même parfaitement naturel.

nous sommes biologiquement programmés pour en faire le moins possible lorsque l’occasion se présente

Le chercheur en biologie de l’évolution David Lieberman de l’université d’Harvard nous éclaire avec une perspective scientifique parfaitement déculpabilisante : nous serions aussi bien adaptés à l’effort physique qu’à l’inactivité. Autrement dit, nous sommes biologiquement programmés pour en faire le moins possible lorsque l’occasion se présente. C’est le fruit de millions d’années d’évolution. Nos ancêtres, bien qu’athlètes endurants, capables de longues courses à travers la savane, savaient aussi quand il était temps de s’arrêter, de se reposer et de conserver leur énergie.

Une habitude ancestrale

Selon Lieberman, les chasseurs-cueilleurs du passé – tout comme les tribus vivant encore de manière traditionnelle aujourd’hui – ne bougent pas plus que nous lorsqu’ils n’ont pas besoin de le faire. Chasser pour manger, fuir pour survivre, voilà des activités nécessaires qui les gardaient en forme, mais une fois ces tâches accomplies, ils n’avaient pas de raison de courir pour le plaisir ! Ce qui est fascinant, c’est que malgré nos modes de vie modernes, nos cerveaux n’ont pas tellement changé. Comme l’explique Lieberman, la plupart des gens aujourd’hui font de l’exercice uniquement si c’est amusant – par le jeu, ou si cela devient absolument nécessaire, comme lorsqu’ils se rendent compte que la troisième boîte de beignets n’est peut-être pas une si bonne idée. L’instinct d’éviter les efforts superflus reste donc profondément ancré en nous.

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« L’important c’est de participer » disait Pierre de Coubertin, fondateur des Jeux Olympiques modernes : la notion de jeu collectif est l’une des valeurs du sport les plus appréciées et qui peut aussi être un atout une fois appliquée dans le monde du travail et plus particulièrement celui de l’entreprise.

Prendre soin de ses équipes, les motiver, les stimuler, c’est exactement ce que fait un bon coach sportif. Alors, prêt à chausser vos baskets pour diriger autrement ?

Mais ce n’est pas la seule valeur du sport qui peut y être transposée. Dépassement de soi, esprit d’équipe ou encore résilience – ont plus de points communs avec le monde de l’entreprise que vous ne le pensez peut-être.

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Quand j’entends quelqu’un dire « je n’aime pas le sport », ça me fait quelque chose. Mais je comprends. C’est vrai, le sport peut sembler difficile, chronophage, désagréable et demande souvent de la discipline et de la motivation.

Rester assis pendant dix heures sur une chaise, la tête penchée sur un écran, est une recette pour la fatigue

Pourtant, pas besoin de courir un marathon chaque mois pour « se mettre au sport ». Bouger un peu chaque jour suffit à ressentir des bienfaits considérables. Notre corps est conçu pour être actif. Littéralement. Ce n’est pas qu’une opinion, c’est une réalité scientifique : rester assis pendant dix heures sur une chaise, la tête penchée sur un écran, est une recette pour la fatigue, la maladie et le mal-être.

Le souci, c’est que pour beaucoup, le terme « sport » évoque souvent l’entraînement intensif, la compétition et la difficulté. En réalité, pas besoin de se préparer pour un Ironman pour profiter des avantages de l’activité physique. Commençons par la terminologie. Parler d’« activité physique » paraît moins intimidant que parler de « sport ».

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Une révolution en marche ? Il ne s’agit plus d’une simple tendance, mais d’une transformation profonde et structurelle de nos lieux de travail, avec un impact considérable sur le bien-être et la performance des salariés.

Bien-être et performance : le duo de choc !

Aujourd’hui, intégrer le sport dans le quotidien des entreprises est devenu un game-changer. Pourtant, en novembre 2023, seulement 13 % des dirigeants français avaient mis en place des aménagements sportifs pour leurs équipes, selon un article d’Arthur Deshayes. Ce chiffre reste faible, alors même que l’intérêt des salariés pour ces initiatives est indéniable : 78 % des employés se disent prêts à consacrer du temps au sport organisé par leur entreprise (source : Groupe Harmonie Mutuelle). Les bénéfices pour l’entreprise sont tangibles. En plus de combattre la sédentarité, le sport contribue à une amélioration mesurable de la productivité, avec une augmentation estimée entre 6 % et 9 %, et une réduction de l’absentéisme de 32 % (source : FFSE). Ce duo bien-être/performance apparaît donc comme une stratégie gagnante pour l’entreprise.

Les initiatives sportives en entreprise se multiplient et commencent à transformer l’environnement de travail

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Les coachs d’aujourd’hui et autres auteurs d’ouvrage de développement personnel n’ont rien inventé et s’intéressent souvent à la pensée antique. Voici une petite liste des classiques d’hier et d’aujourd’hui pour pratiquer le lâcher-prise… Comme le disait Marc Aurèle : « que la force me soit donnée de supporter ce qui ne peut être changé et le courage de changer ce qui peut l’être mais aussi la sagesse de distinguer l’un de l’autre ! »

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Aujourd’hui, le bonheur est devenu une véritable injonction sociale. Il faut jouir, profiter, être heureux tout le temps. Une vision un peu erronée de l’épicurisme, non ? Ce courant philosophique n’échappe pas aux clichés : on l’associe à la froideur, à l’égoïsme, voire à l’indifférence. Mais en réalité, il est bien plus que cela.

Il faut viser le meilleur corps possible – non par vanité, mais parce qu’il est notre seule véritable demeure. Il faut en prendre soin pour optimiser nos capacités.

Epicure de rappel 

Etre épicurien n’est pas vivre vos passions sans entraves. En réalité, Épicure prônait l’ataraxie, c’est-à-dire l’absence de trouble. Avant toute action, il faut en mesurer les conséquences. Une véritable arithmétique des plaisirs qui rappelle que l’excès est rarement une bonne idée. De la mesure en toute chose disait-on souvent autrefois…

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